L’histoire de la collection Ægir raconte comment Helly Hansen transforme trente-cinq ans de retour terrain en un équipement capable d’accompagner les équipages de The Ocean Race dans des températures allant de –15 °C à +40 °C. Tout est parti d’un constat simple : pour vérifier qu’une veste reste vraiment imperméable et respirante, il faut l’embarquer pour un tour du monde. C’est ainsi qu’est née la version 2.0 de la veste Ægir Race, point d’orgue de la ligne offshore : trois ans de développement, en pleine pandémie, pour gagner simultanément en étanchéité, en légèreté et en responsabilité environnementale.

Le premier défi – être « plus étanche » – se joue au cœur du tissu. Helly Hansen a mis au point avec Toray une membrane bicomposant alliant une couche microporeuse hydrophobe et une couche hydrophile solide ; les deux travaillent de concert pour bloquer l’eau extérieure tout en laissant la transpiration s’échapper. Pour supprimer les points faibles, le patronage limite les coutures dans les zones d’impact et chacune est soudée à chaud sous bande thermo-adhésive.
Le deuxième axe – alléger sans sacrifier la protection – passe par un capuchon repliable plus fin, un pare-visière PVC transparent, un filtre UPF et des renforts de coudes et genoux revus après les retours du skipper Thomas Coville. Résultat : chaque gramme gagné est un atout quand on doit affronter les rafales et les assauts d’embruns pendant des semaines d’affilée.

Dernier pilier : la durabilité. Tandis que The Ocean Race vise –75 % d’émissions de gaz à effet de serre, Helly Hansen élimine désormais les PFAS de ses traitements déperlants sans compromettre la tenue au lavage, adopte des matières « Ocean Bound » dans les lignes dérivées et soumet chaque tissu à une batterie de tests : shock-box salin maison, laboratoires externes ISO, douche haute-pression puis validation en mer par Pip Hare et Thomas Coville.

Au-delà de la technique, cette démarche incarne la philosophie de la marque norvégienne : protéger les marins en conjuguant recherche scientifique, boucles de feedback avec les professionnels et réduction de l’impact environnemental. Tandis que la version SS25 est déjà en test sur les ponts, Ægir Race 2.0 confirme qu’une veste d’ultime régate n’est pas qu’un produit : c’est le résultat d’un dialogue permanent entre la mer, les ingénieurs et ceux qui la traversent.